Randonnée dans les calanques

C’est Jean-Marc A. de Ceyreste qui a suggéré ce petit séjour dans les Calanques, et c’est Lucien de Toulon qui a proposé d’être notre guide sur ce parcours un peu cabossé.

Etant donné l’accumulation de jours fériés cette semaine-là, les dates étaient idéales, surtout qu’on a choisi de rentrer le samedi plutôt que le dimanche pour que les lyonnais ne rencontrent aucun embouteillage sur l’A 7. Riche idée, en effet, on en reparlera plus tard !!!

MARDI 7 MAI

Jocelyne V. et Denis partent de chez eux dans la Drôme, tandis que deux voitures se remplissent à Lyon, celle de Marie avec Anna et Yvon, celle de Jean-Marc G, Françoise et moi, qui fera une pause à Valence gare SNCF pour y prendre Brigitte. On quitte Lyon à 8h20 pour arriver devant le camping de Ceyreste à 12h30 et y retrouver les autres déjà installés pour un premier piquenique.

Nous accédons aux mobil-homes vers 14h et nous nous y installons. On en a réservé trois. Ils sont quasiment neufs et tout propres. Pas très spacieux, bien sûr, mais bien équipés. Le camping est bien arboré, construit sur plusieurs espaliers. De la fenêtre d’une de nos chambres, nous avons vue sur la mer.

Sans tarder, nous partons pour une balade de mise en jambes prévue pour durer deux heures.

Le sentier monte jusqu’à la cabane des Gardes. La nature alentours est très verte et très fleurie. On redescend par une piste et on arrive, après 12 kms, à 19h15 !

On ne traîne pas, car on se retrouve tous chez Jean-Marc A., dans une belle maison où un apéro plus dîner conviviaux nous attendent. Chacun y présente ses spécialités, toutes plus succulentes les unes que les autres. Au risque d’en oublier une ou deux, j’en cite quelques-unes : anchoyade, caviar d’aubergines, houmous, tarte aux légumes, salade composée, taboulé… accompagnés de vins blanc, rouge, et d’un délicieux vin d’orange…   Côté dessert : gâteaux aux figues, aux châtaignes, cake au citron. Petite tisane de verveine à l’intérieur, offerte par la maîtresse de maison, Stéphanie. Tout est délicieux et abondant.

On ne rentre pas tard afin d’être en forme pour la rando de mercredi.

MERCREDI 8 MAI 2024

Chacun déjeune dans son bungalow respectif, et le départ se fait à 9h30. On commence doucement, histoire de ne pas s’épuiser dès le premier jour !

La flamme des Jeux Olympiques devant passer à Marseille ce jour-là, notre programme en a été quelque peu modifié. On va donc faire une jolie boucle derrière la Ciotat que j’ai déjà eu l’occasion de faire lors de mes visites dans cette région.

On monte sur le Cap Canaille, qui domine la mer très bleue. On parcourt les falaises de Soubeyrans, en passant par de nombreux points de vue. Ça monte et ça descend alternativement, parmi les fleurs colorées, la végétation très verte. Le contraste des couleurs est saisissant, jolie récompense, malgré tout, d’un mois d’avril très pluvieux et maussade.

On redescend par une belle arche, qui rappelle la Tour Percée de la Chartreuse. Puis on traverse une carrière aux roches multicolores, qu’affectionne particulièrement Christine C. habitante de la Ciotat.

Le parme de La Philante de Montpellier, le rose des valérianes magnifiques, le rose et blanc des cystes, sans oublier les genêts odorants, tous les sens sont sollicités sur ce parcours quelque peu accidenté, coloré et enchanté !

On retrouve les voitures après 10 kms et 500m de dénivelé.

Au camping, certains se reposent tandis que d’autres s’affairent autour de la préparation du dîner. Au menu : grosse salade plus gnocchis sauce tomate maison, et desserts variés.

JEUDI 9 MAI 2024

Aujourd’hui, la femme de Jean-Marc A. ne sera pas des nôtres, par contre, nous aurons la compagnie de Geneviève de Toulon.

Le départ est donné à 7h45 ! ça ne rigole pas dans le sud !

Mais il y a un petit loupé dès le matin, car, précisément, Geneviève ne trouve pas le point de rendez-vous que nous lui avons donné au parking de Lumini.

Après de nombreux coups de téléphone, on finit par se retrouver, et nous partons de ce parking, près d’un grand centre universitaire de Marseille, dans lequel de nombreuses disciplines sont enseignées. On monte sur le Mont Lumini, on passe au Col de Morjiou, puis celui des Beaumettes, pour déboucher, au final, dans la Calanque de Sormiou. Le temps est magnifique, le ciel tout bleu, la mer turquoise, la roche d’un blanc éclatant sous le soleil généreux.  Le retour se fait par le Carrefour et un joli petit vallon. Le retour au camping, par contre, est nettement moins champêtre. Il y a un accident sur la route, voire deux, et une voiture en feu nous oblige à faire demi-tour.

On arrive après 18h30, bien contents mais fourbus après nos 12 kms et 568m de dénivelé. Heureusement, il n’y a pas de cuisine à faire ce soir, puisqu’on va dîner au restaurent du camping. Néanmoins, avant d’aller dîner on déguste un apéritif bien copieux mais surtout bien mérité.

Le menu du restaurant est le même pour tout le monde : assortiment de la mer, sauté de porc et brioche perdue avec sa boule de glace.

VENDREDI 10 MAI 2024

Officiellement, la balade est plus facile que la veille.

Françoise et Jean-Marc G. reviennent après une pause d’une journée, et c’est Yvon qui prend sa journée de congé. Se joignent également à nous, Gilbert, un ami de Christine C. ainsi qu’Hélène, une amie de Jean-Marc A. Ainsi le groupe change de taille, de forme au gré des jours et des balades. De ce fait, nos cerveaux s’activent en permanence pour retenir tous les prénoms.

On quitte le camping à 8h30, direction Marseille pour descendre dans la Calanque de Marseilleveyre. On monte par un joli entier ombragé jusqu’au Col de la Selle, puis celui de la Galinette. On traverse le vallon de la Mounine, puis on redescend par un très long chemin jusqu’à la plage, tout au fond de la Calanque. Il y a un monde incroyable, les gens sont agglutinés au bord de l’eau, dans laquelle ils tentent de se baigner, frôlés de près par des bateaux qui s’approchent vraiment près du rivage. On fait une bonne pause piquenique.

On remonte par le vallon de Malvalon sur un beau chemin bien plus facile, très roulant et ombragé. On repasse au col du matin et on redescend par le chemin escarpé. Jean-Marc a. devant régler un petit problème très urgent au téléphone, s’arrête quelques minutes, ce qui met notre chef en colère. Tout est instantanément mis en place pour apaiser son courroux : Jocelyne V. détourne son attention en lui faisant remarquer la splendeur du paysage alentours, tandis que Christine F. lui demande le nom des massifs tout proches. Rien n’y fait, le chef est fâché. Il me le confirme (car c’est lui qui me guide à ce moment-là), c’est officiel, le groupe GTA est un groupe « indiscipliné ».

On arrive en bas à 17h15 pour regagner nos véhicules. On aura parcouru 10 kms et gravi 500m de dénivelé. Pas facile de quitter Marseille avec les embouteillages du soir.

Le dernier repas se prend en terrasse au restaurent de Ceyreste, avec le menu dégustation composé de pizzas et de tous les plats de la carte que l’on peut ainsi découvrir.

Pas d’apéritif au camping, il ne faudrait quand même pas que ça devienne une habitude ! On est des sportifs après tout !

SAMEDI 11 MAI 2024

Ce dernier jour commence très fort. Jocelyne V. est allée nous acheter des viennoiseries au village. Elles sont succulentes et abondantes.

Après quoi, c’est le branle-bas de combat ! il faut vider le mobil-home et le nettoyer avant de quitter les lieux. Il y a tant de choses, semble-t-il, que Françoise, complètement affolée, pense qu’on ne pourra jamais tout remettre dans la voiture, et pourtant on a mangé presque toutes les victuailles apportées ! Mais, bien sûr, on y arrive !

La gérante du camping vient contrôler notre travail, et on embarque dans nos voitures en direction de St-Cyr-sur-Mer. Mais avant, on passe par une coopérative de produits locaux bien alléchants, histoire de charger nos voitures encore davantage. Mais comment résister ?

Puis, on prend le Sentier des Vignes jusqu’à Port d’Alon. C’est une très jolie crique entourée d’une pinède ombragée. La plage est grande, et il y a moins de monde que la veille. Dernière baignade dans cette belle eau turquoise avant le dernier piquenique.

On remonte par le même sentier jusqu’aux voitures et chacun rentre de son côté.

Et c’est là que l’on découvre que rentrer le samedi au lieu du dimanche n’évite en rien les embouteillages. On fait du sur place, on s’arrête boire un verre. Nous avons décidé, pour notre part, de garder l’autoroute bien bouchée, tandis que Marie l’a quittée pour emprunter les routes nationales, tout aussi congestionnées. Peu importe l’itinéraire choisi, le retour sur Lyon est long et pénible. On échange régulièrement par le groupe What’s App afin d’évaluer la progression de chacun. On arrive après 22h.

Mais comme on a fait le plein de soleil, de paysages enchantés, de repas partagés, de randos bien relevées, on est prêt à affronter toutes les difficultés.

Je terminerai ce petit compte rendu en reprenant la formule de Jocelyne V : Balades, baignades et rigolades sont les clés d’un séjour parfaitement réussi, réussite que l’on doit à Jean-Marc A., Lucien et toutes les personnes qui nous ont permis de cheminer en sécurité dans cet environnement magique.

Merci à tous et à chacun pour votre investissement, votre bonne humeur et votre enthousiasme.

Jocelyne BRIGGS