Bugey – Plateau d’Hostiaz
Reportage
DIMANCHE 13 OCTOBRE : BUGEY – PLATEAU D’HOSTIAZ
Pour cette sortie d’automne prévue par Bernard dans le Bugey, nous resterons entre Lyonnais car aucun adhérent des Savoies n’est venu nous rejoindre.
Nous partons donc de Parilly à trois voitures à 7h30. Grâce à une invitée de Véronique, Alexandrine, nous serons treize personnes en ce 13 octobre !
Il va faire grand beau, peut-être un peu de vent, mais un ciel bleu garanti !!!
Nous stationnons dans différents parkings du village de Tenay.
Véro a très hâte de le quitter, ce village, car il n’est pas très beau. Des maisons sombres et grises, plutôt tristounettes, blotties les unes contre les autres, au fond de cette vallée très encaissée où le soleil ne vient pas égayer l’ambiance. Il s’agit de la vallée de l’Albarine, petite rivière tapageuse que nous longeons pour quitter le village. Nous montons rapidement par un sentier très escarpé qui nous permet de gagner de l’altitude au plus vite. Nous sommes entourés d’arbres très serrés, d’où une impression d’obscurité, à peine interrompue de temps à autre par un petit coin de ciel bleu.
On a beau s’élever et s’élever encore, on a beau sentir la nature tout autour de nous, le bruit de la vallée met beaucoup de temps à s’estomper. On entend distinctement les voitures circuler, et de loin en loin un train filer vers la Suisse. Les klaxons des pompiers ou des ambulances viennent également meubler l’espace sonore, remplaçant le chant des oiseaux, qu’on aurait préféré, mais qui, en cette saison, ne sont guère d’humeur bavarde.
Après une rude grimpette, on arrive sur le plateau d’Hostiaz, où la vue se dégage enfin. La lumière est très belle et « la douce lueur d’un rayon vert transparent traversant le feuillage des arbres » apporte une note de poésie à cette matinée d’automne à laquelle ma nouvelle accompagnatrice, Alex, est particulièrement sensible. Elle ne traîne pas à proposer son assistance, Alex ; visiblement elle est là pour accompagner, et elle semble n’avoir aucune appréhension pour cette tâche, ce qui fait d’elle, d’emblée, une accompagnatrice adroite et efficace !!!
De surcroît, elle est très sensible aux paysages qu’elle me décrit tout naturellement.
Nous traversons de jolies prairies parsemées de bosquets d’arbres, dans lesquelles paissent des vaches blanches et marrons. Elle est certaine qu’elles sont heureuses, ces vaches, à les voir ainsi paisibles dans ces grands espaces… A notre gauche se trouve la falaise qui plonge sur la vallée, parfois par un à-pic vertigineux, parfois en pente un peu plus douce. De temps à autre, nous nous rapprochons tout près d’elle, mais à d’autres moments, le chemin nous en écarte de quelques dizaines de mètres.
Peu avant le village de Saint-Sulpice-Le-Vieux, Sabine propose de marcher avec moi. Elle est très attirée par les jolies maisons de ce petit village, construites en pierres dont la couleur jaune clair tranche sur du bois très foncé. Les petites terrasses plein sud devant les maisonnettes que nous passons lui font envie. Elle voudrait s’arrêter là et s’y installer pour piqueniquer. Mais ce n’est pas ce qu’a prévu Bernard. On remarque que les provisions de bois sont abondantes dans les maisons : il est donc parfaitement logique d’en conclure que l’hiver sera précoce, long et très rigoureux !
Peu après le village, nous faisons notre pause déjeuner dans une belle prairie, car nous avons faim et l’endroit qu’avait retenu Bernard, avec, paraît-il, une plus belle vue sur la vallée, nous paraît trop éloigné.
A la fin du repas, le chocolat au lait est abondant : praliné-noisettes, bergamote, on rivalise d’originalité ! Colette, bien qu’absente, nous a fait parvenir un gâteau citron/amandes, qui nous régale comme à l’accoutumée.
Nous continuons notre chemin en longeant les crêtes, montant et descendant tour à tour.
Nous passons par la table d’orientation d’où la vue est nettement moins dégagée qu’autrefois, nous explique Bernard, car la forêt a gagné du terrain ces dernières années.
Nous passons près d’une belle concentration de coulemelles, puis, plus loin, près d’un groupe d’énormes amanites tue-mouche, d’au moins trente centimètres de diamètre, d’un rouge tout aussi éclatant que la semaine dernière.
Arrivés à Hostiaz, nous nous arrêtons pour une concertation générale : Bernard nous propose deux itinéraires à partir d’ici. La version courte avec 3 kilomètres plus la descente abrupte, ou bien, la version longue avec 6 kilomètres plus la descente abrupte. Nous optons pour la version courte car il est déjà presque 16h.
En haut de la descente, Bernard nous propose de prendre une variante. On s’engage donc sur un chemin très escarpé, pour un parcours technico-ludique !
Une tempête a déraciné de nombreux arbres dans ce secteur, et plusieurs d’entre eux sont couchés, racines en l’air, constituant de jolis obstacles qu’il va nous falloir franchir. La technique sera variée : parfois nous ramperons sous les troncs couchés, parfois nous les enjamberons. Il nous arrivera même d’avoir à enjamber tout en baissant la tête, tout au moins pour les plus grands d’entre nous.
450m plus bas, nous débouchons sur la route dans notre village de Tenay, moins tristounet à cette heure-ci, malgré tout !
Tous les bars sont fermés, nous décidons donc d’aller boire un pot à Saint-Rambert, où nous trouvons une épicerie-salon de thé un peu vieillotte, où nous sommes accueillis comme des rois. Les groupes semblent rares dans ce salon de thé car la patronne nous prend en photo avant de partir.
Les boissons sont variées et originales, et la dame nous apporte des petits biscuits et de la brioche à déguster pour accompagner nos breuvages. Quel accueil exceptionnel !
On peut aussi y acheter du miel, de l’huile de noix, et bien d’autres choses encore !
Nous rentrons dans nos véhicules respectifs, et pendant le parcours, Bernard me décrit le soleil couchant qui passe par des teintes de jaune orangé. Nous rencontrons quelques embouteillages à l’arrivée sur Lyon, et nous choisissons de passer par le contournement est pour les éviter. Heureusement, le ciel traversé de rayons lumineux enchante les passagers de la voiture, permettant ainsi d’oublier le trajet un peu rallongé et ralenti.
Pour une petite balade qui devait faire 500m de dénivelé, ce fut plutôt tonique : 900m de dénivelé au total sur environ 17 km, pas mal !
Merci Bernard pour cette jolie rando d’automne, même si ses couleurs se font un peu attendre cette année.
Nous serions tout à fait d’accord pour accueillir Alex, qui maîtrise déjà la technique de guidage !
Merci à tous pour votre bonne humeur, et un merci spécial à Colette pour son délicieux gâteau. Ainsi, Colette, tu étais un peu avec nous ce dimanche !
Jocelyne BRIGGS
Description
13 octobre 2019
Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.
Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée
Départ de Vénissieux le dimanche 13 octobre 2019 à 7h30. Place Jules Grand Clément (métro ligne D – station Parilly)
Rendez-vous sur le parking devant la Mairie de Tenay à 8h30
Activité :
Randonnée dans le Bugey- carte IGN 3231 OT.
Au départ de Tenay 327m, nous partons en direction des crêtes 770m, ensuite nous attaquons le tour du plateau en passant par les lieux sur Roche, le col St Suplice et son village, La Charbonière 1065m point de vue sur les Alpes ! Nous passons au Village d’ Hostiaz 810m. Nous partons pour le crêt de la Rivoire 768m en passant par le gouffre de l’Epigneux, nous longeons la ligne de crête pour rejoindre la descente sur Tenay par le chemin du facteur que nous avons monté. Suivant le temps et la forme nous pourrons descendre par le Chemin qui fait le tour de la roche du Château Narteau et de dominer les gorges de L’Albartine.
Cotations :
Niveau 2 difficulté 1
Équipement
Habituel : bâtons, sac à dos, vêtements chauds, bonnes chaussures, lunettes de soleil, crème solaire, 1 pique-nique, en-cas énergétiques, boissons et des bonnes choses à partager.
Animateur
Bernard Dubouch : dom 04 37 28 98 46, port 06 25 90 73 40, mail dubouch.bernard@neuf.fr
Tarif covoiturage :
11 €à remettre à votre chauffeur sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon.