Ecrins – Autour de Vallouise

Reportage

4 JOURS DANS LES ECRINS : DU 27 AU 30 JUIN 2020

  • Jour 1, samedi 27 juin :

Inutile de nous regrouper à Parilly cette fois-ci. Les voitures, au nombre de trois, ont été constituées avant le départ, et chacun connaît son point de rendez-vous.
Deux nouvelles personnes, Mathilde de Paris, et Sabine L. d’Aubagne, viennent tester l’ambiance GTA. Elles feront l’aller avec nous mais rentreront en train le dernier jour.
Nous prenons nos deux dernières passagères à l’Espace Comboire à Grenoble et nous filons sur la route qui mène à Briançon, et au-delà, sans difficulté particulière, avec une pause-café au Col du Lautaret pour admirer la vue, se détendre les jambes et se refaire une santé après les virages serrés de la montée !

Nous arrivons au gîte Pom’ d’Ecrins en fin de matinée. Nous pouvons même mettre nos victuailles dans les réfrigérateurs en attendant que le gîte soit préparé.
Celui-ci est géré par Véronique et Jean-Marie Jourdan, membres actifs d’Handi Cap Evasion (HCE). Il est magnifique, tout neuf, à dominante de bois, avec beaucoup de rouge dans la décoration.
Les chambres, très confortables, sont réparties sur trois niveaux.

Nous piqueniquons sur la terrasse.
Le temps est incertain, l’orage menace, alors, nous hésitons à partir pour notre première balade d’échauffement. Mais nous nous décidons finalement puisque l’orage, lui, n’arrive pas à se décider !

Nous allons jusqu’à la Cascade de la Pissette. Le chemin, qui monte et descend alternativement, est très agréable et bien fleuri.
Nous poursuivons jusqu’au Pont des Places.
Jean parle de « paysage bucolique frénétique » dans les sous-bois, avec une multitude de fleurs, dont des lys martagon orangés ainsi que des grandes astrances, des fleurs de montagne, en somme !

Au retour, nous faisons une petite halte au bar d’Alphand, où, je cite de fins connaisseurs, « la bière est dégueulasse », en-dehors de la blonde.
De retour au gîte, nous nous installons dans nos chambres respectives et nous préparons pour le dîner partagé avec les spécialités de chacun. C’est Simone qui offre à boire pour arroser l’anniversaire de Jean, datant du 25 juin.
Catherine et Denis sont venus nous rejoindre, portant à 16 la taille du groupe.

  • Jour 2, dimanche 28 juin :

L’objectif de la journée est le refuge du Glacier Blanc. Nous partons vers 8h30 en voiture pour nous rendre au point de départ, le Pré de Madame Carle !
Ah, le pré de madame Carle ! Il représente pour moi un véritable pèlerinage, car c’est la sixième ou septième fois que je m’y rends, entre autres, pour tenter de gravir le Dôme de neige des Ecrins, qui n’a pas voulu de moi, malgré mes trois tentatives…

Le chemin assez raide dès le départ, se corse franchement au fur et à mesure de la montée, pour devenir carrément technique par endroits. Nous franchissons trois ponts de bois, traversons deux larges torrents à gué, où l’on se mouille les pieds, et nous empruntons trois passages de câbles.

Au cours d’une petite pause, Sabine V. admire le panorama, qu’elle décrit : « Il y a une sorte de plateau tout près de nous, avec, au-dessus, le ciel tout bleu, et entre les deux jaillit un torrent, comme s’il descendait du ciel ! Magique ! » s’émerveille-t-elle.

Nous arrivons au niveau du refuge vers 12h30 et nous nous installons sur des rochers en contre-bas de la terrasse. Le ciel est couvert et il ne fait pas très chaud. On sent très nettement la fraîcheur émanant du Glacier Blanc tout proche. La vue est magnifique, et ceux qui connaissent la région nous détaillent les sommets des Ecrins alentours.

Nous quittons le refuge où pas loin d’une centaine de personnes déjeunent sur place.
Nous redescendons, très concentrés, les parties bien raides, puis nous atteignons un endroit où plusieurs personnes de notre groupe sont stationnées, à l’arrêt. Que se passe-t-il ? Une pause ? Un coup de mou ? Non, malheureusement, c’est plus sérieux. Bernard est tombé, faisant un vol plané spectaculaire aux dires de ceux qui l’ont vu. Et il s’est méchamment blessé. Nous devons appeler les secours en montagne, ce qui n’est pas chose aisée car il n’y a pas de couverture réseau. C’est Denis qui file pour essayer de le capter, ce réseau. Catherine, quant à elle, déploie ses talents de médecin pour parer au plus urgent, en faisant un pansement au coude de Bernard, qui a été sauvagement amoché…
Il part donc en hélicoptère vers Briançon et nous poursuivons notre descente, un peu bousculés par ce fâcheux incident. Christine C. est particulièrement affectée, car ça lui rappelle de bien mauvais souvenirs, ce petit voyage en hélicoptère, il y a quelques années déjà, sur le tout dernier tronçon de notre joli tour du Grand Paradis, en Italie…

Nous rentrons au gîte vers 17h. Le repas arrive, tout prêt, préparé par un traiteur du coin.
Puisqu’on doit attendre des nouvelles de l’hôpital de Briançon, nous essayons de faire bonne figure autour du dîner, mais le cœur n’y est plus tout à fait…

  • Jour 3, lundi 29 juin :

Objectif : le lac de l’Eychauda.

Christine C. et Sabine V. restent au gîte pour aller chercher Bernard à l’hôpital de Briançon.
(Vous remarquerez qu’il nous reste quand même une Christine et une Sabine !!!)

Nous partons vers 8h30 en voiture, et Véronique, notre hôtesse, a décidé de nous accompagner. Contrairement à ce qui était annoncé sur toutes les météos consultées avec rigueur, il pleut ! Une pluie fine mais serrée, qui nous surprend vraiment, d’autant plus que tout le monde, ou presque, s’est délesté, qui de son sur-sac, qui de sa cape de pluie !!!

On s’engage sur un chemin très facile qui monte en pente douce, ce qui nous permet de nous échauffer progressivement. Puis, le chemin se redresse, mais le terrain reste excellent, voire carrément roulant, comme diraient nos amis d’HCE, bien représentés à ce séjour !

La pause est franchement symbolique. Les marmottes s’en donnent à cœur joie autour de nous, histoire de nous encourager.

On arrive à 12h20 près du lac. Il est sublime, avec sa couronne de glace et de neige sur son pourtour, mais parfaitement dégagé en son centre. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, baignant le lac de lumières changeantes, toutes plus belles les unes que les autres. Mathilde est en extase et ne se lasse pas d’admirer ces couleurs sans cesse renouvelées. Véronique, qui a déjà eu l’occasion de voir ce lac dans différentes conditions, le trouve particulièrement beau aujourd’hui. Après le piquenique, nous montons à quelques mètres au-dessus pour le contempler d’en haut, et de nouveau, une nouvelle perspective s’offre aux regards émerveillés… Jean le mitraille avec son appareil photo.

Nous profitons longuement du moment présent…
En guise de conclusion, Sabine L. nous propose la citation suivante, dont elle ne se rappelle plus de l’auteur, mais qu’importe…

« La montagne, c’est passer du souffle brisé par l’effort au souffle coupé par la vue… » Joli, non ?

 Avant de quitter ces lieux, Véronique fait une dernière photo : un petit chocard tout noir qui trottine tranquillement sur la neige toute blanche du lac… Nous décidons quand même de redescendre, une fois tout le monde rassasié de toute cette splendeur majestueuse qui nous enveloppe d’une douceur paisible …

Le chemin est tout aussi facile qu’à la montée, et nous filons jusqu’en bas sans encombre. Un petit coup de voiture nous ramène tous au gîte.

Nous y retrouvons Bernard et Sabine. Le dîner nous est à nouveau livré, et, cette fois-ci, puisque Bernard nous est revenu, un peu cabossé, certes, mais tout de même en une seule pièce, nous pouvons arroser l’anniversaire de Simone avec les bouteilles de Jean. (Joli chassé-croisé !!!)

  • Jour 4, mardi 30 juin :

Nous ne pouvons pas aller au refuge des Bancs, comme prévu, car certains horaires de train sont trop justes. Alors, Véronique, qui connaît à présent le coin comme sa poche, nous propose une petite balade jusqu’au Rocher Pointu, d’où la vue sur les sommets environnants est particulièrement saisissante.

Le chemin est très facile, bien qu’assez raide, mais surtout jonché de fleurs colorées.
D’ailleurs, elle nous rejoints en courant, Véronique, et nous fait un descriptif détaillé de toutes les montagnes alentours, dont le Pelvoux reste le plus majestueux. Pendant la longue pause, Sabine V. explique avec minutie à Sabine L. le panorama tout autour de nous, ainsi, je peux en profiter…
La nature est encore bien verte, ce qui contraste avec les paysages bien minéraux typiques des Ecrins.

Nous restons là un bon moment afin de nous imprégner une dernière fois de cette belle ambiance montagne, avant de regagner nos cités bétonnées écrasées de chaleur.
Nous rentrons au gîte pour y piqueniquer, histoire de terminer tous les restes.

Puis, Sabine V., notre infirmière dévouée, confectionne de jolis pansements pour les blessures de Bernard, tandis que d’autres s’affairent gentiment à nettoyer le gîte pour le rendre aussi beau que nous l’avons trouvé. Enfin, Christine C. raccompagne Mathilde à Gap, tandis que Jean reconduit Sabine L. en gare de l’Argentière. Et les dernières voitures quittent les lieux à regret.

Un grand merci à Anna, qui faisait partie du groupe organisateur initial mais qui a été empêchée de venir avec nous, à son grand regret. C’est elle qui a choisi les randonnées et en a élaboré les fiches techniques. Nous avons souvent pensé à toi, Anna.
Merci également à Christine C. qui s’est chargée d’acheter tout ce dont nous avions besoin pour les petits déjeuners.

Et bien sûr, un grand merci à tous ceux qui ont apporté de bonnes choses à partager, mais aussi et surtout leur bonne humeur et leur humour.

Bienvenue à nos deux nouvelles adhérentes, et bon rétablissement à Bernard qui nous a quand même fait une jolie frayeur !

Bel été à tous, et bonne continuation sur les chemins !

Jocelyne BRIGGS

Description

27 juin 2020 au 30 juin 2020

Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.

Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée

Départ de Vénissieux samedi 27 juin – 7h00, Place Jules Grand Clément (métro ligne D – station Parilly)
Rendez-vous à Vallouise : 11h30, gîte Pom’ d’Ecrins – chemin de Pra Peyron, 05290 Vallouise.

Activité

Samedi 27 juin

Arrivée en fin de matinée à Vallouise, installation puis pique-nique.
Après-midi : petite randonnée jusqu’à la cascade de la Pissette (30 minutes) .
Soirée au gîte, chacun apportera une spécialité pour agrémenter le buffet commun.

Dimanche 28 juin

Randonnée Refuge du glacier Blanc – 2542 m – 650 m de dénivelé – temps : 2h30. Une incontournable du parc des Ecrins. Départ du magnifique site du pré de Madame Carle qui traverse torrents et graviers dessinant des méandres . Le refuge fait face aux belles et sauvages faces nord du mont Pelvoux.
Repas du soir au gîte.

Lundi 29 juin

Randonnée lac de l’Eychauda – 2514 m – 800 m de dénivelé – temps : 3h. Situé au pied des crêtes des Grangettes et du dôme du Monetier. Magnifique lac glaciaire bleu-vert, au milieu d’un environnement minéral.
Repas du soir au gîte.

Mardi 30 juin

Randonnée refuge des Bans – 2083 m – 460 m de dénivelé – 1h30. Montée le long du torrent des Bans avec au sommet vue unique sur ce cirque fermé par de magnifiques sommets.
Retour sur Lyon dans l’après-midi.

Cotations

Niveau : 2 / 3          Difficulté : 2

Voir détail par journée ci-dessus.

Equipement

Habituel : bonnes chaussures, bâtons, sac à dos, vêtements chauds, vêtements de pluie, lunettes de soleil, crème solaire, en-cas énergétiques, boissons.
Pour le soir : vêtements rechange, sac à viande, nécessaire de toilette.

Repas
Midi : 4 pique-niques, à prévoir ou possibilité d’acheter sur place à Vallouise, petite épicerie.
Samedi soir : chacun apportera une spécialité pour partager un buffet commun.
Dimanche et lundi soir, repas fournis par un traiteur et pris au gîte.
Les petits déjeuners seront prévus par l’organisation.

Animatrices

Jocelyne Briggs : 06 80 42 12 64
Christine Charron : 06 66 60 03 07
Anna Giudice : 06 32 44 70 16

Tarif

Covoiturage : 40 € à remettre à votre chauffeur sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon.
Hébergement et repas : 100 €, comprenant le gîte, les 2 repas traiteur et les petits déjeuners.
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Bulletin d’inscription Week-end dans les Ecrins – Vallouise
Du samedi 27/06 au mardi 30/06/2020
Limité à  15 participants

Tarif : 100 €  (comprenant 3 nuitées, 2 repas du soir et 3 petits déjeuners).

Inscription sur l’espace adhérent  avant  le 19/06/2020.
Bulletin et règlement à retourner par courrier à :
Bernard DUBOUCH
26 rue Camille Roy
69007 LYON

accompagné de votre règlement par virement ou chèque bancaire à l’ordre de GTA Handic’Alpes.
Si vous réglez par virement, merci de prévenir Bernard par mail (dubouch.bernard@neuf.fr) en indiquant le nom du séjour et le montant

Inscrit : …….nombre de personne(s) 

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Nom……………………………………..Prénom …………………..

Règlement par :

o   Chèque bancaire                                  o   Virement

 Fiche d’inscription à retourner au plus tard le 19/06/2020.

 

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