Jura – La Dent du Chat

Bien que peu éloignée de Lyon, une heure et demie de route environ, nous n’avons jamais gravi la Dent du Chat avec GTA !

C’est pour cette raison, sans doute, que Francis nous la propose ce dimanche !

C’est à deux voitures (celle d’Hélène et celle de Betty) que nous partons à huit à 7 h précises de Parilly.

Le temps est couvert, mais la pluie n’est pas au programme. Après la chaude journée du samedi, nous apprécierons peut-être d’avoir une couverture nuageuse !

Lise nous explique que ce sommet se situe dans le Massif du Jura, et non pas dans les Alpes, bien qu’il soit dans le département 73.

Juste avant d’arriver, nous traversons le village de Yenne, où Véronique s’émerveille à la vue d’un groupe important de cigognes. Il y en a plus de dix, toutes regroupées sur le clocher. Si elles descendent déjà vers le sud, c’est qu’elles envisagent un hiver précoce !

Au col du Chat, point de départ de la rando, nous retrouvons Francis, avec Sandra et Laura.

Et voilà que surgissent tout à coup notre premier président, Philippe, ainsi que sa compagne, Sylvie. Philippe et Jocelyne V. vont passer beaucoup de temps à évoquer leurs recherches respectives très fructueuses de maisons à la campagne/montagne pour leurs retraites paisibles !!!

Nous sommes donc treize personnes en tout.

D’après le descriptif de la fiche technique, nous nous attendons à grimper sur un chemin facile à travers la forêt. Il n’en est rien, le chemin est bien là, la forêt également, avec ses grands arbres majestueux, mais le terrain est difficile d’emblée. Il y a de grosses marches, de belles racines qui nous font des croches-pattes, et plus traîtres encore, des petits cailloux qui roulent sous nos chaussures, et qui s’avéreront dangereux, surtout à la descente !!!

Certains arbres déracinés par de violentes tempêtes forment une arche au-dessus du chemin, offrant à nos mains en quête d’appui, de jolies racines formant des poignées ou des prises de main, selon le contexte.

A plusieurs reprises, tout au long du parcours, une fenêtre sur le lac du Bourget nous offre un joli panorama.

Nous atteignons le col de la Vacherie à 1066 m d’altitude.

Le chemin se redresse encore un peu plus, et la montée se fait plus rude.

Nous faisons une petite pause pour reprendre notre souffle. Nous avons déjà gravi 600 m de dénivelé, et je décide de ne pas poursuivre jusqu’en haut, car de petits pépins de santé survenus cet été ne m’autorisent pas à grimper les câbles et échelles qui permettront de rejoindre le sommet. Comme j’adore ce genre de passages techniques, je m’assieds, résignée, sur un rocher, mais Hélène et Laura attendent avec moi, et nous passons une heure et quart à bavarder et à pique-niquer, car nous avons faim, et froid ! Le ciel est tout couvert, il n’y a pas le moindre rayon de soleil !

Laura nous raconte la légende de la Dent du Chat qu’elle connaît par cœur, et le temps passe paisiblement.

Pendant ce temps-là, le reste du groupe s’approche des câbles et des quatre échelles. Comme il y a beaucoup de monde, quelques bouchons se forment, et chacun doit prendre son tour. Mais petit à petit, ils atteignent le sommet où les accueillent une magnifique petite plateforme et un rayon de soleil, juste assez pour leur permettre d’admirer le paysage à 360°, sur la campagne et la forêt environnantes. La vue sur le Lac du Bourget est magnifique.

Bien qu’il fasse assez doux, ils décident de ne pas pique-niquer là-haut, pour qu’on puisse manger tous ensemble ! Oups !

Malheureusement, nous n’avons pas été aussi délicates puisque nous avons déjà mangé !

Nous nous retrouvons pour qu’ils pique-niquent, et Jocelyne V. arrose son anniversaire avec une bonne bouteille de rosé et une pogne de la Drôme, qui réchauffent les cœurs et les corps, car il fait frisquet !

La descente sera donc bien technique, comme il fallait s’y attendre. Philippe et Sylvie nous quittent au col de la Vacherie pour rejoindre leur camping.

Je fais un beau roulé-boulé avec Hélène tout droit dans la pente. Hélène, pour sa part, fera plusieurs glissades et chutes contrôlées.

Au cours de la dernière pause, Sandra nous raconte quelques petites anecdotes croustillantes concernant son travail, et nous rions franchement, ce qui nous détend bien après la concentration intense sur ce chemin semé d’embûches.

Nous arrivons aux voitures vers 15h45. Nous avions l’intention de faire une pause à Yenne pour boire un verre, mais comme tout est fermé, nous ne boirons pas de pot ensemble et nous ne nous dirons même pas au revoir, une fois n’est pas coutume !

Nous rentrons sur Lyon sans encombre et arriverons de bonne heure.

Merci Francis pour cette jolie rando.

Néanmoins, j’ai une petite requête personnelle ! Serait-il possible de la refaire une autre fois pour que je puisse gravir les câbles et les échelles !!! Laura serait sans doute intéressée également.

Jolie journée, même si le soleil a été discret, nous n’avons pas souffert de la chaleur.

Merci à tous et à toutes pour la joyeuse ambiance.

Jocelyne Briggs