JURA – LAC GENIN

C’est Pascale qui nous a concocté une petite balade à la limite de l’Ain et du Jura ce dimanche 9 octobre.

On part à deux voitures de Lyon, avec quatre occupants dans chacune d’entre elles. (On ne plaisante plus maintenant sur le remplissage avec le tarif de l’essence !)

Il y a beaucoup de brouillard tout au long du trajet, et le soleil ne sort qu’épisodiquement.

On retrouve Francis et Sandra sur un parking devant le lycée d’Oyonnax. Le temps se lève, ce qui nous promet une jolie balade.

On longe très rapidement la Sarsouille, petit cours d’eau qui traverse la ville. Le chemin qui le borde hésite sans cesse entre les deux rives, ce qui nous oblige à emprunter de très nombreux petits ponts. Ah les petits ponts ! Pour ma part, je déteste franchir une structure un peu branlante ou scabreuse au-dessus de l’eau, eh bien, me voilà servie !

Des gros blocs de pierres ont été placés entre les deux rives, avec des espaces plus ou moins larges entre chacun d’entre eux. Il faut donc faire des enjambées plus ou moins longues pour passer d’une grosse pierre à l’autre. De chaque côté des filins souples ont été tendus pour faciliter la progression.  Bien conçues, ces traversées en somme ! Sauf qu’au milieu du premier, je me tétanise, et pense que je n’irai pas plus loin. Mais là, au milieu de la rivière, je bloque le passage… Alors, je fais un effort surhumain et je me traîne jusqu’à l’autre côté.

Ouf, me voilà sauvée… Pas pour longtemps, visiblement, voilà un deuxième pont, identique au premier, puis un troisième, un quatrième. Je ne les ai pas comptés, mais j’estime qu’il y en avait sept, bien que tout le monde ne soit pas d’accord sur leur nombre.

Le fait est que je les ai passés, un peu plus détendue à chaque fois.

Ensuite, le cheminement devient plus classique On passe par différents types de sentiers. Certains sont étroits, nous obligeant à marcher en file indienne, d’autres, plus confortables permettent une progression côte à côte, d’autres enfin, sont des petites routes peu fréquentées.

La forêt nous entoure la plupart du temps, mais les oiseaux ne sont pas au rendez-vous en cette saison. Les premières couleurs de l’automne commencent timidement à apparaître, avec le jaune des hêtres, mais on a au moins trois ou quatre semaines d’avance pour jouir du camaïeu automnal.

Le ciel est bien bleu à présent et le paysage est très joli.

Pascale nous présente quelques champignons. D’ailleurs elle s’est munie d’un gros sac, avec l’intention d’aller en ramasser pendant la pause déjeuner. Elle compte en trouver pas mal car hier il a beaucoup plu.

Après quelques montées et descentes successives, on arrive au bord du lac Genin pour notre pause piquenique.

Afin de nous distraire un peu, des libellules rouges ont décidé de nous offrir le spectacle aérien de leurs galipettes amoureuses !

Comme à l’accoutumée, quelques friandises viennent agrémenter la fin du repas ! Chocolat, gâteaux au noisettes fabriqués par Lise, un gâteau au citron, que j’ai modestement acheté.

On a quelques difficultés à repartir car on aurait volontiers fait une sieste prolongée.

Nous poursuivons notre boucle, qui s’avère être une « raquette », ce qui signifie qu’il y a une queue à la boucle.

Mêmes chemins variés, grande douceur.

Pascale décide de ne pas emprunter la collection de ponts acrobatiques, pour m’épargner, peut être ! Quelle délicatesse à mon égard !

On arrive aux voitures après une bonne quinzaine de kilomètres et 615 mètres de dénivelé.

Puis, on va boire un pot dans un café d’Oyonnax avant de reprendre nos voitures respectives.

Bien jolie ta boucle dans le Jura, Pascale, ou plutôt ta raquette, mais pour les vraies raquettes il va falloir attendre encore un peu car la douceur actuelle n’est pas prête à céder la place à la neige !

Merci aussi pour ton cours sur les champignons.

A bientôt à tous pour une autre sortie !

Jocelyne BRIGGS