MONTS DU LYONNAIS – POLLIONNAY

Oui, oui, vous avez bien lu. C’est un jeudi, la première randonnée du genre à GTA !
En effet, Bernard, ayant constaté bizarrement que la moyenne d’âge augmentait légèrement dans notre club, s’est dit qu’il pourrait peut-être proposer des sorties le jeudi qui devraient intéresser les retraités !
En voilà une bonne idée !

Nous partons donc à six, soit deux voitures au départ de Lyon, mais on a failli être huit !
Pas de passage par Parilly, car les deux voitures se retrouvent directement au village de Pollionnay sur un parking devant le bar « le pot Lyonnais ».

La météo n’est pas fameuse, il fait tout gris mais il ne pleut pas.
Nous montons directement en direction du Col des Bans, l’ancien, puis nous rejoignons le nouveau Col des Bans, celui où passe la route.
Nous marchons sur une crête d’où le panorama sur la ville de Lyon sur notre droite offre un joli spectacle. Hélène S. aime ce paysage vallonné qui nous entoure, qu’elle trouve apaisant.

Une belle bâtisse sur notre gauche nous impose une petite pause pour l’admirer. Il s’agit d’un gîte qui se compose de plusieurs bâtiments avec des dépendances. Il y a peut-être même une piscine, qui, aujourd’hui, ne nous fait pas envie. Des tables rondes sont disposées dans le jardin, et une tonnelle semble très accueillante par temps de canicule.

Nous continuons jusqu’au Col de la Luère, d’où on aperçoit des tours, certaines rondes, d’autres carrées. Il s’agit de grandes propriétés qui ont été morcelées. Les arbres ont été abattus et empilés un peu n’importe comment, rendant la progression très difficile, et le paysage désolé. Il faut grimper sur des petites buttes successives, enjamber des troncs couchés, franchir des branches entrelacées… Si le spectacle de ces arbres dévastés ne ravit pas le regard, l’odeur du pin coupé est, par contre, tout à fait délicieuse. On passe devant l’ancien restaurant de la Mère Brasier, fermé à présent, puis on arrive à St Bonnet le Froid, où là encore, un château en plus ou moins bon état, nous offre des tours, une chapelle et un corps de bâtiment.

Nous trouvons des troncs d’arbres couchés pour nous assoir et piqueniquer.
Le chariot de dessert pour l’anniversaire de Bernard, qui a apporté une bouteille de St Joseph, est délicieux, et, on a beau n’être que six, tout disparaît très rapidement ! 

Après un petit tour à l’intérieur d’une tour, nous repartons pour redescendre cette fois-ci. Notre conversation, très animée, tourne autour d’affaires policières non résolues, de cadavres dissimulés dans des murs ou autres dalles de béton. A ce moment précis, nous passons près d’une maison devant laquelle se trouve un groupe de personnes autour d’un fourgon, contenant un brancard vide. Sur le véhicule est inscrit « police judiciaire, reconstitution ». Y aurait-il eu un meurtre dans ce coin isolé ?

Nous hâtons le pas pour redescendre via le Col de la Luère, à tel point qu’on en loupe un embranchement, ce qui nous force à remonter un peu. Le soleil essaie de percer mais n’y parvient pas. Néanmoins, la pluie annoncée se sera soldée par quelques gouttes éparses.

Après nos 14 kilomètres sur 560 mètres de dénivelé, on ne tarde pas à regagner le village et le bar « Le pot Lyonnais » où Bernard nous paie un pot pour arroser, une nouvelle fois, son anniversaire, puisque la météo n’a pas voulu s’en charger !!!

On rentre vite à Lyon afin d’éviter les embouteillages, car il existe des gens qui travaillent pendant la semaine, il ne faut pas l’oublier !

Bien sympa, Bernard, ta première sortie en semaine. Nous adoptons le concept sans hésitations.
Et merci au petit groupe, peu nombreux, mais très joyeux !

Jocelyne BRIGGS