Rando en Bauges – Roche du Guet et Tapin

Cette randonnée est vraiment à géométrie variable, tant par l’itinéraire lui-même que par le nombre de participants inscrits.
Au départ, une petite douzaine de personnes sont inscrites pour aller faire le « Tapin » dans les Bauges avec Francis comme guide !
Mais en milieu de semaine, Francis se sentant particulièrement fatigué, il propose de raccourcir la rando, suggérant une sortie avec moins de dénivelé et, de fait, plus courte.
Ce changement de programme ainsi que la météo très incertaine entraînent un certain nombre de désistements.

Francis va-t-il l’annuler au final ? Pas du tout, il maintient…

Une voiture de quatre personnes part de Lyon pour rejoindre les autres, au nombre de cinq sur le parking de Montmélian.

Il ne fait pas froid mais il pleut. Tout le long de la route, il pleut, il pleut, il pleut. Les prévisions météos annoncent que les pluies doivent cesser autour de 8h, pour ne reprendre que vers 16h.
On y croit très fort mais on n’est pas très optimistes. On a nos capes de pluie, certains ont même le pantalon imperméable…

On fait un premier regroupement, puis on va sur le parking de La Thuile, juste à côté du lac du même nom. Le ciel est très bas, mais la pluie a cessé quand on démarre notre marche. Les vaches nous accueillent avec leurs clarines et les oiseaux s’en donnent à cœur joie. C’est bon signe, non ?

On est donc neuf au total dont trois DVs, hyper-motivés !!!

Le premier objectif est la Roche du Guet.
Le chemin est facile, assez large au début. On traverse des bois et le sol est très gras, plutôt glissant. Très vite on longe la falaise qui domine la vallée de l’Isère en contre-bas. On entend très nettement l’autoroute, mais il me plaît d’imaginer que ce bruit blanc, lointain, est en fait un torrent tapageur ! Le sentier devient plus accidenté et il faut se faufiler entre les branches parfois, tout en essayant de ne pas s’accrocher aux barbelés qui nous suivent main droite. La végétation est luxuriante, on se demande bien pourquoi !

Arrivé à la Roche du Guet, il y a un beau belvédère où on décide de s’arrêter pour piqueniquer.

Colette n’est pas des nôtres, mais elle a quand même confectionné un gâteau à la noix de coco pour nous, et avec le chocolat de Lise, et celui de Christiane, ainsi que le bon vin blanc de Jean-Louis, le piquenique s’en trouve très amélioré. Et j’allais oublier les grillons que Laura veut nous faire tester à l’apéritif, mais les courageux qui veulent bien goûter ne sont pas très nombreux au final !

Et puis bien sûr, la pluie n’est qu’un mauvais souvenir, car nous déjeunons au soleil ! Qui l’eut cru !

On repart en descendant pour aller vers le Roc de Tormery, en passant sous le Tapin. Le chemin est très escarpé, avec de grosses marches profondes, des passages boueux. Les chutes sont assez fréquentes : René, Jean-Louis, moi-même. On n’ira pas jusqu’au Tapin, car l’itinéraire est vraiment chaotique, mais on remonte jusqu’au Roc de Tormery, avec sa belle croix en inox un peu plus loin. La vue n’est plus la même de ce côté, on voit le Mont St-Michel au pied duquel coule la Mère (petite rivière locale).

La descente de ce rocher est, elle aussi, très sportive. On accède à de grandes prairies en franchissant des échaliers. Puis on continue la descente. Un premier panneau nous indique « La Thuile, 35 minutes ». Parfait, on aura largement le temps de boire un pot, car finalement on commence à avoir chaud, les passages ludico-techniques nous demandant beaucoup d’énergie et de concentration !

Dix bonnes minutes plus tard, un autre panneau ! « La Thuile, une heure quinze… »

On n’est donc pas vraiment arrivé ! Surtout qu’on remonte régulièrement entre deux descentes. On passe devant une jolie petite cabane en pierre. Mylène nous fait remarquer le pouillot véloce et le rouge-gorge qui chantent pour nous distraire.

On pensait arriver de bonne heure, mais finalement le chemin du retour s’avère plus sinueux que l’aller.
Juste avant 16h, voilà la pluie promise ! Elle n’est pas très drue mais on sort nos capes quand même.

On fait le tour du lac par l’autre côté, et Francis part avec deux ou trois personnes pour voir si notre bar est ouvert. Eh bien, non, il n’y aura pas de boissons pour nous requinquer.

On aura quand même fait 525m de dénivelé sur du terrain chaotique. On regagne les voitures vers 16h50, bien contents de notre balade tonique, et surtout d’avoir pu prendre un bon bol d’air pur sans se faire mouiller.

Tu as bien fait de maintenir ta sortie, Francis, c’était très sympathique et ludique.
Nous t’en remercions tous,  ainsi que Colette qui continue à nous faire des gâteaux même quand elle ne participe pas.

Très belle semaine à tous.
Jocelyne BRIGGS