Semaine GTA – Tour du Beaufortain
Reportage
DU 10 AU 18 AOUT 2019
TOUR DU BEAUFORTIN : GTA HANDIC’ALPES
SAMEDI 10 AOUT
Michel nous a tous donné rendez-vous à partir de 17h au gite de Molliéssoulaz. C’est de là que nous démarrerons notre tour du Beaufortin qu’il organise si soigneusement depuis des mois. Nous arrivons donc les uns après les autres : une première voiture avec Joce, Ginette, Mo et Anaïs, une deuxième avec José (le petit nouveau de GTA « racolé » par Marie), René, Guy et Christelle, une troisième avec Christine, Cécile et Brigitte, une quatrième avec Jean, Michel, Lise et Pierre-Marie. Il faudra attendre la fin du repas pour que Francis et Sandra nous rejoignent, car celle-ci n’a pu s’extraire plus tôt de ses contraintes professionnelles. Quant à Didier, l’enfant du pays, il se fera conduire directement par ses parents au refuge du Lachat, destination du premier jour de marche.
L’accueil au gite est on ne peut plus chaleureux. Certains prennent le temps de se prélasser dans les chaises longues autour de la piscine. Mais il ne faut pas attendre longtemps pour que le groupe se rassemble autour de la grande table extérieure pour partager le verre des retrouvailles !
L’ambiance est joyeuse et le repas servi par notre hôte à l’allure de viking et à l’humour décapant extrêmement copieux. Les convives font honneur aux produits régionaux : pormoniers, crozets et beaufort, ainsi qu’aux riches salades et à l’exquise tarte aux pommes qui clôture ce festin. Dommage que le seul exercice physique prévu pour la soirée soit la montée au premier étage pour prendre possession de nos lits douillets. Une petite randonnée nocturne nous aurait aidés à digérer !
DIMANCHE 11 AOUT
C’est bien avant 6 heures du matin qu’une certaine effervescence commence à se faire entendre dans les dortoirs. L’excitation du départ pour 8 jours de marche itinérante ! Après un bon petit déjeuner et un dernier passage aux voitures, la fine équipe s’engage sur un sentier bien raide qui descend droit sur le village de Queige 400 mètres plus bas. Nous remontons ensuite au travers des hameaux traditionnels avec leurs ravissants chalets en bois. Nous quittons peu à peu la civilisation pour emprunter un chemin à travers la forêt. Le sol est souple et les odeurs des pins et du serpolet très agréables. L’itinéraire nous offre de belles vues sur la Chaîne des Aravis, le Charvin et le majestueux Mont-Blanc, que nous appellerons plutôt Monte Bianco, car ce n’est que son côté italien qu’il veut bien nous montrer. Les gourmands sont récompensés de leurs efforts par les framboisiers et myrtilliers qui ne sont pas avares de leurs fruits.
Grosse déception en revanche pour nos adeptes de la baignade en eau froide, Christine et Anaïs. Nous constatons que le si prometteur lac des Saisies, ciblé comme lieu de pique-nique, n’est en réalité qu’une mare boueuse envahie par les herbes. Ceci ne nous empêchera pas de faire halte à cet endroit, mais sans aucune envie de s’y éterniser. Nous reprenons notre marche forestière ponctuée d’arrêts aux arbustes fruitiers jusqu’au refuge du Lachat que nous atteignons vers 16 heures. Bières et boissons fraîches ponctuent notre arrivée, et même tarte aux myrtilles pour ceux dont la gourmandise fait fi de son prix prohibitif.
Jean, qu’un talon douloureux a empêché de marcher ces derniers mois, soufre d’affreuses contractures. Petite inquiétude aussi du côté de Francis et Pierre-Marie à cause de leurs douleurs respectives au pied. Mais peut-être la météo désastreuse annoncée pour le lendemain leur offrira une bonne opportunité de récupération ?
LUNDI 12 AOUT
Dès le petit déjeuner, la pluie annoncée, ajoutée à la longueur de l’étape : 21 kilomètres et 1 000 mètres de dénivelé, commence à répandre un vent de découragement dans les troupes. La situation du refuge proche d’une route fait encore croitre les hésitations. Voilà qui presse Joce aux renseignements auprès du gardien. Elle en reviendra avec la carte d’un chauffeur de taxi du coin, d’Hauteluce plus précisément. Après un sondage rapide, les indécis se font de plus en plus rares. Si jamais le beau temps revenait, on pourrait toujours faire une rando l’après-midi à partir du refuge de la Roselette.
La pluie ne tombe toujours pas quand Joce prend le téléphone pour commander le taxi. Mais rapidement, le ciel nous donne raison de ce choix. Vers 10 heures, deux taxis arrivent : le frère et la sœur. Ils nous conduiront au col du Joly, d’où, d’après le plan de route fourni par Michel, nous aurions dû avoir le « panorama le plus grandiose sur le Massif du Mont-Blanc. » Ce jour-là, c’est exclusivement un panorama sur le brouillard que nous offre l’endroit, le vent et le froid en prime. Le restaurant Chez Gaston, dont nous avions imaginé la réconfortante atmosphère, n’attend évidemment aucun touriste et reste désespérément fermé.
Il nous reste environ une demi-heure de marche jusqu’au refuge. Nous traversons les pâturages au milieu des vaches et de leurs cloches harmonieuses. Nous profitons d’une accalmie pour déjeuner sur la terrasse. Puis quelques courageux se lancent à la conquête d’un sommet voisin. La pluie les rattrape malheureusement bien vite et les voilà forcés de rejoindre le clan des amateurs de bière dans la salle commune. On refait le monde, on joue aux cartes ou on les étudie (ce ne sont pas les mêmes cartes…) jusqu’à l’heure du repas. Harassés par cette dure journée, nous sommes tous au lit à 21 heures.
MARDI 13 AOUT
La pluie nous a quittés en nous laissant en souvenir un brouillard épais qui noie le paysage. Les gants et les doudounes sortent des sacs. Nous commençons à monter en direction des Prés. Les épilobes semblent toucher le ciel tant il est bas. En redescendant, nous rejoignons en contrebas le Tour du Mont-Blanc. C’est l’autoroute ! Des Italiens, des Suisses, des Allemands, mais aussi d’autres randonneurs venus de plus loin : Américains, Coréens… On se croirait à la Tour Eiffel !
Nous reprenons l’ascension vers le col du Bonhomme où nous seront récompensés par une pause pique-nique bien méritée. Mais malgré quelques apparitions du soleil entre les nuages, l’air reste froid et nous renonçons à la sieste. Du moins pour le moment. Nous trouverons un pré plus accueillant quelques centaines de mètres avant de rejoindre le refuge de la Croix du Bonhomme.
L’ambiance du refuge contraste nettement avec le précédent. La salle commune est bondée et bruyante. Toutes les langues sont représentées. Nous sommes dispatchés dans trois dortoirs plutôt corrects, sans trop de confort. Le menu du soir est unique : 37 ans d’expérience de soupe de lentilles, bœuf bourguignon, polenta et gâteau au chocolat réparti parcimonieusement entre les convives. Nous regrettons d’avoir prévu deux nuits ici. Mais c’était sans savoir ce qui nous attendait ensuite…
Au cours de la soirée, certains d’entre nous ont la chance d’assister à une petite conférence sur la faune et la flore locale. Nous nous trouvons au cœur de la réserve naturelle Les Contamines-Montjoie où, malheureusement, de nombreuses espèces comme les lagopèdes, tétras lyres, chamois et même bouquetins luttent pour leur survie.
MERCREDI 14 AOUT
Dans le programme concocté par Michel, cette journée à géométrie variable devait permettre à chacun de choisir son option : repos complet, petite ou grande randonnée. Mais en raison de pause forcée par la pluie deux jours avant, personne n’a l’intention de se priver d’une belle journée de marche. D’autant moins que la météo semble en notre faveur ! Francis propose alors de partir à la découverte du Rocher du Vent et de son mystérieux tunnel.
Après une petite montée, nous empruntons le sentier des crêtes des Gites en descente, qui nous offre un magnifique panorama sur les hauts sommets du Beaufortin. Nous remontons ensuite au travers des alpages et suivons l’itinéraire du col de la Sauce où nous faisons halte. Les lacs de Roselend et de la Gitaz en contrebas narguent Christine. Un plongeon de si haut serait évidemment fatal à notre adepte de la baignade. Un canyon nous sépare de la falaise où évoluent les grimpeurs de la via ferrata. Francis part en reconnaissance pour vérifier si le sentier qui nous permet de rejoindre le tunnel est praticable. Mais nous ne prendrons pas ce risque. Nous repartons finalement par le même chemin pour contourner le Rocher du Vent et aborder le tunnel par l’autre côté. Nous nous interrogeons sur la fonction de ce tunnel que certains disent avoir été creusé à l’époque de Napoléon. Il n’en est rien. Renseignements pris, il s’agit d’un ouvrage de 1936, réalisé dans le cadre du projet de la route de la traversée des Alpes par les grands cols, qui n’a finalement jamais vu le jour. Equipés de nos lampes frontales (du moins ceux à qui elle sert à quelque chose…), nous nous engageons en file indienne dans le sombre boyau, dont le plafond bas nous oblige souvent à nous courber. Après un aller-retour, nous partons en quête d’un joli coin de pique-nique. Nous trouverons une belle étendue d’herbe également propice à la sieste.
De retour au refuge, la plupart d’entre nous ne sont pas rassasiés et c’est un groupe de treize personnes qui se lance à l’assaut de la Tête Nord des Fours, d’où la vue est époustouflante. Personne ne regrette cette bonne grimpette qui les fera revenir peu avant le repas, d’ailleurs identique à la veille. Seul le bœuf bourguignon a été remplacé par des saucisses. Et la polenta est passée de liquide à grumeleuse…
JEUDI 15 AOUT
Nous laissons cette fois le refuge de la Croix du Bonhomme. La journée commence par une grande descente jusqu’à la route. Nous apprécions d’y trouver une poubelle où nous décharger. Si les refuges ne nous autorisent pas à laisser nos déchets, ce qui est bien naturel, ils en génèrent en revanche beaucoup à travers les pique-niques : barquettes plastiques et autres emballages… Après un passage un peu pénible où nous marchons en file indienne le long de la route, nous commençons à remonter vers le col des Grands Fonds que nous atteindrons en début d’après-midi. Au début, le paysage reste très vert mais devient de plus en plus minéral. Le terrain devient de plus en plus technique avec de nombreux passages de cours d’eau. Et Francis, qui a pris la tête du groupe ce matin, n’est pas d’humeur flâneuse. A peine a-t-on le temps de s’octroyer une pause technique en cas d’urgence. Nous nous arrêtons enfin pour le pique-nique vers 13h, mais la température étant bien fraiche, on ne s’attarde pas. La montée continue jusqu’au col au travers des névés. Pas un arbre, pas une touffe d’herbe, l’ambiance est lunaire.
Une fois passé le col, il ne reste qu’à redescendre vers le refuge de Presset, qui nous attend au bout du lac du même nom. Malgré la pancarte annonçant l’interdiction de se baigner, Christine lorgne l’étendue d’eau. La gardienne du refuge lui donnera une autorisation spéciale, à condition de ne pas mettre de savon dans l’eau.
La grande salle du refuge, refait à neuf il y a quelques années, est très chaleureuse. Plusieurs d’entre nous s’attablent pour déguster une bière au chanvre qui ne sera pas du goût de tous. Les lits superposés sur trois étages sont plutôt acrobatiques, mais nous n’aurons pas à déplorer de blessés. Par contre, les lieux d’aisance laissent plusieurs d’entre nous perplexes. Les toilettes sèches situées à l’extérieur sont à réserver aux moins sensibles au froid et aux odeurs. Quant aux urinoirs intérieurs, la version féminine demande des explications. Mais nous ne tomberons pas toute d’accord sur son utilisation. En tout cas, si cela nous préserve des coups de vent, notre organe olfactif est tout de même mis à rude épreuve.
Après un délicieux repas bien roboratif, chacun rejoint son lit assez rapidement.
VENDREDI 16 AOUT
Nous quittons le refuge de Presset sous un ciel limpide. Le beau temps semble enfin s’installer. Nous descendons vers le col du Bresson avec la Pierra Menta en ligne de mire. Nous prenons ensuite la direction du lac d’Amour qui nous promet une pause pique-nique très agréable. Aujourd’hui, l’étape est courte et nous pouvons prendre notre temps. Nous cherchons un emplacement confortable à l’abri du vent. Nos deux baigneuses, Christine et Anaïs, ne sont pas longues à rentrer dans l’eau. Mo a le courage de les rejoindre mais non sans pousser de puissants hurlements qui réveillent les marmottes.
Pour la digestion, la montée bien raide au col du Coin nous attend. C’est le lieu qu’ont choisi de charmantes biquettes pour venir à notre rencontre. Sandra essaie de les amadouer avec un morceau de pain qu’elles dédaignent. Par contre, le sac d’Anaïs semble bien plus intéressant. En essayant de le défendre, Christine ne parvient pas à éviter les cornes et s’en sort avec deux petites blessures.
En redescendant du col, Francis, qu’on arrête plus, propose une variante pour le Mont Coin. Didier, Mo, Guy, René, Jean et Christelle lui emboitent le pas. Ils ne regretteront pas le magnifique panorama à 360°, mais la rumeur publique nous apprendra qu’ils auraient aimé une descente sur un sentier plus conventionnel…
Pendant ce temps, Pierre-Marie, qui n’est pas très en forme, José, Ginette et Anaïs prennent la piste directe jusqu’au refuge tandis que Michou et ses drôles de dames (Joce, Sandra, Christine, Cécile, Brigitte et Lise) prennent la direction du Cormet d’Arêches pour une variante au travers des alpages et de leurs troupeaux de vaches. Le chemin en crête mène jusqu’à la Croix du Berger avant de redescendre sur le refuge communal de la Coire.
Le groupe finit par se reconstituer sur la terrasse du refuge encore ensoleillée, autour de boissons fraîches désaltérantes. L’accueil est chaleureux. Le gratin de pâtes aux diots récolte beaucoup de succès ! Et la gardienne s’adapte même en dernière minutes aux régimes particuliers dont elle n’a malheureusement pas été informée auparavant.
SAMEDI 17 AOUT
La nuit n’a pas été bonne pour tout le monde. Pierre-Marie est malade et ne se sent pas la force de faire l’étape au complet. L’option qui s’offre à lui est de prendre une navette du barrage de Saint-Guérin à Arêches-Beaufort, d’où il pourra prendre un taxi pour s’approcher au plus près du refuge. Nous entamons donc l’étape tous ensemble.
Depuis le refuge, nous empruntons une piste en descente, direction le Cormet d’Arêches. Nous continuons à descendre jusqu’au très joli Lac des Fées, que Christine délaissera non sans une certaine frustration. Mais il est bien trop tôt pour faire une pause baignade.
D’ailleurs, nous arrivons près d’un parking et, qui sait, nous pourrions peut-être y trouver un véhicule pour Pierre-Marie ? Christine vise une dame qui tourne autour de sa voiture sans savoir si celle-ci vient d’arriver ou se trouve sur le départ. Pas le temps de se poser trop de questions, elle abandonne Lise sur le bord du chemin et se lance dans un sprint jusqu’à la conductrice désignée d’office pour une opération taxi. Avec un naturel presque déconcertant, la dame invite sa cousine à prendre place dans une autre voiture et embarque Pierre-Marie et José, qui s’est porté volontaire pour l’accompagner. Elle les déposera aux Planets, au pied des pistes, d’où ils devront remonter jusqu’au refuge des Arolles où nous devons passer la nuit prochaine. La grimpette n’a rien d’une balade de santé mais ils ont tout leur temps pour la faire.
Pendant ce temps, nous cheminons jusqu’au lac de Saint-Guérin à l’eau translucide. Nous le traversons sur une passerelle métallique qui nous laisse tout le loisir d’observer et ressentir la quiétude du lieu.
Une petite pause avant la montée permet à certains d’attaquer la poire du pique-nique qui menace de se transformer en jus bien avant midi. Nous nous engageons ensuite dans la forêt. Le couvert des arbres est bienvenu par cette chaude journée. Mais le sentier continue au travers des alpages. Nous atteignons vers 13h le refuge de l’Alpage. La gardienne, très accueillante, nous accorde l’autorisation de nous installer sur la terrasse. Beaucoup en profiteront pour améliorer l’ordinaire avec bière, café et même glaces, mousses ou tartes aux myrtilles. La vue splendide sur les glaciers et les sommets ne gâche rien !
Nous repartons sur les alpages, traversons encore un élevage de tarines qui donnent le délicieux Beaufort, et, après une succession de montées et de descentes, arrivons au Lac Tournant.
Pour rejoindre la berge, nous dérangeons un groupe de Parisiens qui nous reconnaissent. Ils ont déjà rencontré José et Pierre-Marie. Les nouvelles sont bonnes. Ils attendent également le phénomène Christine, qui, leur a-t-on dit, se baigne dans tous les lacs. Elle s’exécute sous leurs yeux ébahis. Ginette, Lise, Jean et Joce goûtent l’eau jusqu’aux genoux mais pas plus loin. C’est quand même proche de la sensation du congélateur…
Le reste de l’itinéraire est encore long avec quelques passages de pierriers un peu techniques. A l’arrivée, tout près des remontées mécaniques de la station de ski, la terrasse ensoleillée et ses boissons fraîches sont bien appréciées par tous. Nous savourons notre dernier repas en commun : de délicieuses lasagnes au Beaufort. Les conversations se prolongent un peu, car on sent la séparation proche. Mais comme tous les soirs, l’extinction des feux ne se fait pas attendre bien tard.
DIMANCHE 18 AOUT
C’est le dernier jour de notre périple. Il fait déjà chaud lorsque nous nous rassemblons sur la terrasse du refuge après le petit déjeuner. Nous quittons peu à peu le territoire de la station de ski. Le sentier nous offre de jolis panoramas sur les vallées de la Tarentaise, de la Combe de Savoie et les Préalpes. Les montées et les descentes se succèdent si bien que, à l’heure du pique-nique, nous sommes presque à la même altitude qu’au refuge.
Après un dernier col, nous attaquons cette fois la grande descente dans la forêt. Nous retrouvons les charmants chalets en bois des hameaux de Queige. Près de l’un d’entre eux, nous rencontrons deux dames qui nous invitent à nous rafraichir sur leur terrasse où des carafes d’eau nous attendent. Elles sont les bienvenues puisque nous commençons tous à manquer. Mais il ne reste plus beaucoup à descendre. Nous arrivons peu de temps après sur la terrasse du gite de Molliéssoulaz. Nous y retrouvons les parents de Didier qui nous attendent avec 17 kilos de Beaufort qu’ils ont eu la gentillesse d’aller chercher pour nous à la coopérative. Après les rafraichissements bien mérités, la distribution commence. Grâce à l’organisation minutieuse de Joce, les comptes sont rapidement réglés et chacun repart avec sa commande de fromage.
Nous finissons par nous séparer aux voitures en souhaitant nous revoir bien vite pour marcher ensemble.
Nous retiendrons de ce cru 2019 de la semaine GTA :
- Les magnifiques paysages alpins et le panorama sur le Mont-Blanc presque omniprésent,
- Les nombreuses fleurs encore bien vives en cette semaine du 15 août : épilobes, gentianes pourpres, orchis, doroniques, campanules, gentianes à col… et le fameux trèfle des Alpes (sans intérêt pour les mirettes, particulièrement quand il est fané…, mais à l’odeur si caractéristique ; il paraît même que c’est lui qui donne son goût au Beaufort),
- Les petits arrangements avec la météo (dont nous ne sommes pas trop coutumiers à GTA mais que personne n’a regrettés…),
- La première participation de José à une semaine GTA, Les variantes de Francis, les baignades de Christine, les inimitables éclats de rire de Sandra… en bref tous ces moments partagés qui font la saveur de ce groupe aussi exceptionnel.
Un immense merci à Michel pour cette organisation au poil, parfaitement maîtrisée !
Description
11 août 2019 au 18 août 2019
Les inscriptions à cette randonnée sont fermées.
Heure de départ et lieu du rendez-vous de la randonnée
Rendez-vous samedi 10 Août 2019 à partir de 17 h au gite de Molliessoulaz à Queige. Pour s’y rendre à Alberville prendre la D925 en direction de Beaufort, traverser Venthon, puis prendre à droite la direction de Molliessoulaz
Activité
Marcher au cœur de la montagne de vos rêves d’enfants, celle que l’on dessine sans l’avoir jamais vue. La palette de couleurs y est généreuse, du vert des pâturages où paissent les troupeaux, au turquoise des lacs d’altitude où se reflètent les neiges éternelles du Mont Blanc. Véritable carte postale, ce tour du Beaufortain vous invite à découvrir un terroir authentique, des saveurs de son célèbre beaufort, à l’habitat traditionnel de ses villages accrochés à la pente.
Cartographie : cartes IGN Top 25 : 3531 OT Megève, 3532OT Massif du Beaufortain carte au 1/30 000 – Massif du Beaufortain Topoguide FFRP – GRPays Tour du Beaufortain
Programme :
Jour 1 : Après la découverte des hameaux traditionnels de Queige, c’est une première étape forestière qui vous attend. À la frontière avec le Val d’Arly, cet itinéraire vous offre de très belles vues sur la chaine des Aravis et le Charvin. Un premier panorama sur le massif du Mont-Blanc vous récompensera de vos efforts
Jour 2 : Superbe traversée en balcon, d’où l’on peut apercevoir les barrages de Saint Guérin, Roselend et bientôt la Girotte, ainsi que le clocher à bulbes du village d’Hauteluce. Le col du Joly offre un des panoramas les plus grandioses sur le massif du Mont-Blanc.
Jour 3 : Après le col, admirez la découpe de l’impressionnante crête des Gittes et le barrage de la Gittaz en contre bas
Jour 4 : trois options possibles, soit repos, soit randonnée en boucle en passant par La Ville des Glaciers et la Tête Nord de Fours, soit aller/retour à la Tête Nord des Fours, Depuis le sommet, le Mont Blanc semble si proche qu’on croirait pouvoir le toucher.
Jour 5 : Le refuge de Presset surplombant un lac glaciaire offre une vue impressionnante sur la Pierra Menta. Ecoutez sa légende au coucher du soleil. (on raconte que le géant Gargantua traversa le Rhône pour aller visiter l’Italie. Il passa Annecy puis arriva au pied du Mont Blanc. Trop fainéant, il le contourna. Mais une énorme pierre vint freiner sa route. D’un coup de pied, il la dégagea. Le rocher s’envola et retomba en plein coeur du massif du Beaufortain, 30 km plus loin. La Pierra Menta était née…)
Jour 6 : Une des plus belles étapes du tour. Vous êtes au coeur des alpages de l’AOC Beaufort. Arrêtez-vous quelques instants près d’une machine à traire pour observer le travail des alpagistes. Pour ceux qui souhaitent rallonger l’étape, possibilité d’une excursion au très beau lac d’Amour
Jour 7 : Magnifique barrage de Saint Guérin, particulièrement apprécié pour son côté sauvage. Au pied du Grand-Mont, faites une dernière halte au lac Tournant aux eaux cristallines !
Jour 8: Après de jolis panoramas sur les vallées de la Tarentaise, de la Combe de Savoie et les Préalpes, retour en forêt pour rejoindre Queige et boucler l’itinéraire
Etape |
Départ |
Altitude |
Arrivée |
Altitude |
distance |
Dénivelé + |
Dénivelé – |
Dimanche 11 |
Gite Molliessoulaz |
955 m |
Refuge de Lachat |
1555 m |
18 km |
1126 m |
450 m |
Lundi 12 |
Refuge de Lachat |
1555 m |
Refuge de Roselette |
1871 m |
21,1 km |
547 m |
231 m |
Mardi 13 |
Refuge de Roselette |
1871 m |
Refuge de la Croix du Bonhomme |
2433 m |
10,4 km |
727 m |
165 m |
Mercredi 14 |
Refuge de la Croix du Bonhomme |
2433 m |
Refuge de la Croix du Bonhomme |
2433 m |
17 km Ou repos |
1240 m Ou repos |
1240 m Ou repos |
Jeudi 15 |
Refuge de la Croix du Bonhomme |
2433 m |
Refuge de Presset |
2514 m
|
12,6 km |
911 m |
830 m |
Vendredi 16 |
Refuge de Presset |
2514 m |
Refuge de la Coire |
2059 m |
8,3 km |
261 m |
891 m |
Samedi 17 |
Refuge de la Coire |
2059 m |
Refuge des Arolles |
1900 m |
13,7 km |
441 m |
425 m |
Dimanche 18 |
Refuge des Arolles |
1900 m |
Gite Molliessoulaz |
955 m |
13,1 km |
350 m |
1350 m |
Cotations
Niveau 3 – Difficulté 2
Équipement
un sac à dos suffisamment grand pour transporter toutes vos affaires de la semaine, des bonnes chaussures de montagne, des batons, une veste imperméable et coupe-vent, une polaire, une cape de pluie, une casquette ou un chapeau, crème solaire, lunettes de soleil, du linge de rechange pour la semaine, un drap sac, une lampe frontale, vos affaires de toilette, une pharmacie personnelle, une boite étanche pour le pique-nique de midi, un gobelet, une gourde ou sac à eau au moins 2 litres,.
Animateur
Michel THEVENARD Téléphone : 06-30-27-05-99 mail : michel.thev@orange.fr
Tarif : 400 € par personne (avec participation de 35 € offerte par GTA)
Le prix comprend l’hébergement en refuge du samedi 10 au dimanche 18 août, la pension complète sauf le pique-nique du dimanche 11 août.
Covoiturage : 30 € à remettre à votre chauffeur sur la base de 4 personnes par véhicule au départ de Lyon
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Bulletin d’inscription GTA Handic’Alpes -Tour du Beaufortain du 11 au 18 août 2019
Séjour imité à 18 participants (6 DV et 12 accompagnateurs)
Inscription pour : …….. personne(s)
Nom : …………………………………………. Prénom : ………………………………………….
Nom : …………………………………………. Prénom : ………………………………………….
Nom : …………………………………………. Prénom : ………………………………………….
Inscription directement sur le nouveau site internet www.gtahandicalpes.fr avant le 30 avril 2019.
Bulletin d’inscription et règlement à retourner par courrier à :
Bernard DUBOUCH
26 rue Camille Roy
69007 LYON
Tarif : 400 € / personne
Règlement (cocher l’option choisie) :
Règlement par chèques bancaires : en 2 chèques établis à l’ordre de GTA HANDIC’ALPES :
1 chèque d’acompte de 200 €, qui sera encaissé courant mai,
1 chèque de solde de 200 €, qui sera encaissé fin juin.
Règlement par virement :
1 virement d’acompte de 200 € à l’inscription,
1 virement de solde de 200 €, avant fin juin.
Si vous réglez par virements bancaires, merci de prévenir Bernard Dubouch par mail ( dubouch.bernard@neuf.fr ) en précisant le montant et l’objet (semaine GTA Tour du Beaufortain)