Vercors – La Lunette

Ouf ! Sauvée, cette randonnée de la Lunette, dans le Vercors.

Tout a commencé de très bonne heure. RDV à 7 heures à Parilly… eh oui, il faut anticiper le retour avant le couvre-feu !

A 8h30, sur le parking désert du foyer de ski de fond du Faz, la question était : prend-t-on ou non les raquettes ? 

 Il est vrai qu’autour de nous, avec la verdure et les chants d’oiseaux, ça sentait plutôt le printemps !  Cependant, la sagesse et l’expérience de Jean nous ont conseillés de  nous munir de celles-ci !

8H45,  dans la brume du Vercors, raquettes sur les sacs, nous voilà partis(e)s à l’assaut de la Croix de la Lunette.

Une montée tout en douceur, où très vite la neige, verglacée au début, fait son apparition. Merci Jean pour ton conseil !

Non seulement la neige est au rendez-vous, mais la brume laisse la place à un magnifique ciel bleu !

A 12 heures nous sommes arrivés(e)s devant l’arche naturelle de la Lunette, surmontée de sa croix  qui surplombe le cirque de Malleval, avec une très belle vue sur la vallée de l’Isère et le Pilat à l’horizon.

Pas d’hésitation cette fois pour la pause pique-nique.

De toute la matinée nous n’étions que les six, entour(é)s  des chants d’oiseaux, d’une cavalcade de chevreuils, suivie d’une harde de sangliers au loin.

A la descente, nous retrouvons les pistes de raquettes du domaine des Coulmes et la civilisation. Du coup, Jean nous fait prendre un chemin hors balisage, commettant une légère erreur d’orientation qui nous ramène sur le sentier que nous avions suivi à la montée ! On fait demi-tour. Cette petite boucle supplémentaire aura prolongé notre plaisir de profiter de cette belle nature, malgré la centaine de mètres de montée supplémentaires (au grand dam d’Hélène !-).

On apprécie  toujours ces moments de partage, les échanges avec les uns et les autres, la bonne humeur qui nous entoure, les plaisirs gourmands proposés à la pause repas, mais dans cette période aussi « étrange » que celle que nous vivons depuis un an, ils prennent une  dimension encore plus intense.

Sauvée ! Et quelle merveilleuse journée, ce dimanche 31 janvier, Merci Jean.