WEEK-END EN HAUTE LOIRE

WEEK-END EN HAUTE LOIRE

SAMEDI 11 SEPTEMBRE

C’est Hélène L. qui nous propose ce week-end de rentrée dans son cher pays natal, près du Puy en Velay, où elle nous attend sur place !

Nous partons donc à 11 personnes de Lyon, réparties dans trois voitures déjà constituées, ce qui nous évite le crochet habituel par Vénissieux.

Le point de rendez-vous est donné aux Estables, aux Chalets du Mézenc.

Il s’agissait au départ d’une grande bâtisse ancienne à laquelle sont venus s’ajouter plusieurs bâtiments de construction moderne, non sans un certain charme d’après Anna qui me décrit les lieux. L’ensemble est donc assez important et abrite des colonies de vacances pendant l’été.

Le gérant du gîte est très accueillant.

Avec Hélène, nous retrouvons également Françoise et Jean-Marc sur place, lesquels viennent passer uniquement le samedi avec nous.

Nous reprenons les véhicules pour aller, quelques kilomètres plus loin, au pied du Mont Gerbier-de- Jonc, situé en Ardèche, qui est le premier objectif de la journée.

Il n’est pas très haut ce petit sommet, mais il se mérite ! Le sentier est bien marqué, certes, mais aussi très escarpé, avec de nombreuses marches à franchir pour lesquelles les grands sont nettement plus avantagés que les personnes de petite taille ! On grimpe, on escalade, on s’accroche, on se hisse, bref, c’est très sportif !

Le ciel est bien bleu mais la chaleur n’est pas trop intense. Seule curiosité, à mon sens, une odeur bizarre émanant de plantes, je suppose, qui ne nous quittera pas de la matinée.

De là-haut, le paysage alentour est très beau puisque très vallonné.

La descente est un peu moins technique car il y a un sens de circulation et nous ne croisons pas les personnes qui montent, ce qui prouve que l’itinéraire a été bien étudié !

Après l’ascension de ce Mont Gerbier-de-Jonc, il va falloir en faire le tour, car à GTA, quand on traite un sujet, on le fait sous tous ses angles !

Nous partons donc pour un long périple, essentiellement dans les bois. De temps en temps, une petite trouée laisse apparaître le Mont Gerbier, ou son voisin le Mézenc.

Vu qu’il est déjà midi passé, on s’arrête assez rapidement dans une vaste prairie bien douillette pour y piqueniquer.

Comme à l’accoutumée, le chariot de dessert est somptueux, plusieurs gâteaux faits maison, du chocolat pour accompagner le café, bref, nous prenons des forces car apparemment, l’après-midi risque d’être longue.

Nous commençons par descendre sur du terrain assez raide et caillouteux qui me fait penser aux chemins du Pilat. Puis, on remonte doucement, lentement, sur un long chemin qui n’en finit pas et qui nous donne l’impression qu’on n’arrivera jamais, à ce rythme-là, à remonter la pente raide que nous avons descendue ! Mais si, on remonte nos 500m de dénivelé sans vraiment s’en rendre compte.

Il n’y a que très peu de fleurs car nous restons essentiellement en forêt, qui nous protège du soleil. Par contre, les pauses mûres (qui, malheureusement, ne sont pas très mûres) viennent rompre la monotonie du chemin.

Les bavardages vont bon train car il y a bien longtemps que certains et certaines ne se sont pas retrouvés, et le plaisir de cheminer ensemble dans ce sous-bois est palpable.

D’ailleurs, la bonne humeur et les rires partagés vont se poursuivre sur la terrasse où nous allons terminer notre journée, juste au pied du Mont Gerbier.

Les bons souvenirs reviennent en vagues, et nous évoquons d’autres week-ends de septembre, en particulier, les week-ends surprise en Belledonne organisés par Philippe. Les cueillettes de framboises par kilos entiers près du refuge, les confitures express improvisées dans des gamelles de fortune, les discussions soutenues avec les chasseurs maîtres des lieux, bref, chacun y va de son anecdote et se remémorer tous ces bons moments semblent apporter autant de joie que de les avoir vécus initialement.

C’est donc le cœur joyeux que nous regagnons notre gîte où des petites chambrées de deux ou trois personnes nous attendent. L’endroit est très propre et confortable. Nous sommes accueillis par un apéritif dans une salle à part, et le repas servi à 19h30 est copieux et très bon.

Après dîner, nous retournons dans la petite salle pour y boire une infusion et décider du programme du lendemain.

Initialement, l’ascension du Mézenc suivie du tour de ce même mont était prévue, mais le temps étant magnifique Hélène suggère qu’on aille passer l’après-midi près d’un lac.

Après quelques hésitations, nous choisissons le Lac de St Front qui nous mettra sur la route du retour.

Personne ne traîne pour aller se coucher car l’escalade du matin et le grand tour de l’après-midi nous ont bien fatigués.

DIMANCHE 12 SEPTEMBRE

Le petit déjeuner est tout aussi savoureux et copieux que le repas du soir.

Avant qu’il ne soit en place, certains d’entre nous vont faire un petit tour pour admirer le paysage et le village, vu d’en haut. Il est baigné dans une douce lumière matinale particulière à cette saison automnale.

On part à 9h pour gravir le Mézenc qui est bien moins acrobatique que le Gerbier- de-Jonc.

Néanmoins, j’ai une petite pensée pour Handi Cap Evasion, avec qui je l’avais déjà gravi il y a quelques années. Même s’il est « roulant », comme ils disent, il y a quelques bonnes marches bien soutenues qui ont dû nécessiter de beaux efforts !

Nous passons par deux points de vue, équipés de tables d’orientation, légèrement tactiles.

Il fait toujours aussi beau et nous sommes loin d’être les seuls à profiter de cette belle journée !

De retour au parking, nous reprenons les voitures pour parcourir la petite distance qui nous sépare du lac de Saint Front.

Il s’agit d’un lac privé, dont les propriétaires tiennent un bar que nous visiterons plus tard.

Nous prenons notre temps pour piqueniquer car le tour du lac prévu après le repas ne prendra pas très longtemps.

Comme les gâteaux étaient très nombreux hier, il en reste encore assez pour un deuxième service.

Après la sieste, nous nous engageons sur le tour du lac, bien bleu et apaisant par ce grand beau temps…

Et puis nous terminons ce joli week-end par un dernier verre sur la terrasse du bar tenu par les propriétaires du lac.

Le service est particulier : Ce sont Hélène S. et Betty qui passent commande, et il faut quasiment se servir nos propres glaces ! L’ambiance est détendue et particulièrement joyeuse.

Nous repartons dans nos voitures respectives vers 16h45. Si la première journée fut sportive, la deuxième nettement moins, par contre, l’ambiance conviviale était au rendez-vous et les blagues et plaisanteries fusaient de toute part, emplissant chacun d’entre nous d’une grande détente bénéfique.

Merci Hélène L. de nous avoir fait retrouver notre ambiance GTA préférée.

Nous sommes fins prêts pour de nouvelles aventures.

Merci également à tous et à toutes pour votre bonne humeur communicative.

Jocelyne BRIGGS